Les amateurs d’histoire et de théâtre seront ravis de savoir que la sorcière la plus célèbre du Québec fait l’objet d’un spectacle de théâtre musical qui se produira tout le mois de juillet au Centre culturel Desjardins de Joliette.
Qui est La Corriveau?
Marie-Josephte Corriveau, dite « La Corriveau » sera au cœur d’un tout nouveau spectacle original de théâtre musical, mais qui est-elle? Si on la présente sous les traits d’une sorcière qui aurait tué 7 maris de façons différentes, c’est aussi l’histoire vraie d’une femme qui a été jugée et condamnée en 1763 pour le meurtre de son deuxième mari, Louis Dodier, reconnu comme un homme colérique.
Jugée coupable au terme d’un procès qui s’est déroulé en anglais et au cours duquel La Corriveau ne comprenait pas un mot, la mère de famille a été fouettée et pendue, avant que son corps ne soit exposé aux yeux des passants, enfermé dans une cage suspendue non loin des plaines d’Abraham.
Une distribution époustouflante au cœur de la production
Produite par le Théâtre de l’Œil Ouvert, cette création sera présentée durant tout le mois de juillet à Joliette. Jade Bruneau défend le rôle-titre en plus de porter le chapeau de metteuse en scène et de productrice. En plus de trois musiciens live (Marc-André Perron, David Térriault et François Marion), c’est sept autres interprètes qui partageront également la scène pour raconter le tragique destin de La Corriveau : Jean Maheux, Renaud Paradis, Frédérike Bédard, Karine Lagueux, Simon Fréchette-Daoust, Frédérique Mousseau, Simon Labelle-Ouimet.
Un texte puissant et 25 chansons originales
Cette pièce est le fruit du travail des auteurs Geneviève Beaudet et Félix Léveillé qui se sont intéressés à l’histoire ainsi qu’aux mythes et aux légendes entourant La Corriveau. Celle-ci comporte plus de 25 chansons originales, composées par Audrey Thériault, et mets en lumière de manière tragique, et parfois comique, le destin de cette femme qui ne manquait pas de fougue et de caractère. On nous chuchote d’ailleurs à l’oreille que certaines pièces seraient des mélodies fortes qui s’imprègnent dans nos têtes dès la première écoute.
Un parallèle à faire entre hier et aujourd’hui
Ce spectacle valse entre notre époque et celle de ce personnage du 18e siècle et l’on peut y identifier certains éléments de notre actualité, entre autres la violence conjugale. La Corriveau, racontée par Beaudet et Léveillé, n’est pas dépeinte comme une meurtrière, mais plutôt comme une héroïne, une survivante victime de la justice de l’époque.
Malgré l’intensité du sujet, ce spectacle estival saura toucher le public, faire pleurer, mais aussi faire rire, avec, entre autres, des pointes d’humour qui dépeignent le ridicule de ce procès de l’absurde!
Les spectateurs prendront plaisir à se laisser raconter, à travers l’univers déjanté et fantastique de la légende revisitée à ne pas manquer; La Corriveau – La soif des corbeaux.
Quoi faire avant ou après le spectacle?
Joliette regorge de bonnes adresses à proximité du Centre culturel Desjardins où vous pourrez casser la croûte ou boire un verre pour débuter ou prolonger la soirée.
Le C.A Resto Traiteur, partenaire du Centre culturel, vous accueille dans une ambiance chaleureuse et amicale tout en vous proposant des plats d’inspiration bistros sur le grill. Leur cuisine à saveur locale se déguste en toute simplicité sur leur magnifique terrasse.
Le Lapin qui tousse, le Bistro La Belle Excuse, l’Âtre et la Brûlerie du Roy de Joliette figurent parmi les bonnes adresses gourmandes à découvrir à proximité. La Brasserie artisanale Albion offre également un menu de type bistro pour accompagner ses différentes bières. L’Alchimiste Microbrasserie et la brasserie artisanale Malstrom sont aussi des options à considérer pour déguster une bonne bière froide.
Et pourquoi ne pas terminer la soirée à l’Hôtel Château Joliette? Une belle façon de prolonger son passage en ville et de finir la journée de manière totalement détendue.
La pièce La Corriveau – La soif des corbeaux sera présentée du 7 au 23 juillet au Centre culturel Desjardins.
Pour réserver vos billets, c’est ici.